Le samedi 13 mai, nous étions 30 adhérents à nous retrouver aux serres Kerneven situées à Plomelin pour la première visite de la journée.
Les serres font partie de l’ESAT de Plomelin, du groupe Mutualité Française Finistère-Morbihan. Deux autres serres font partie de ce réseau, à Landudec et à kerlir, à Larmor Plage.
Le travail en serre permet aux personnes en situation de handicap d’accéder à une activité en milieu protégé.
Le choix de végétaux est important, les serres produisant des plantes pour les collectivités aux alentours. Les villes demandent régulièrement des plantes peu communes à la vente, et les surplus sont vendus aux serres.
Nous avons pu nous promener dans les allées des serres d’annuelles, de légumes et aromatiques, et des plantes vivaces. L’occasion de repartir avec plein de petites pépites, comme les Tulbaghia 'Purple Eye', de nombreuses sauges, dont la rare sauge blanche (Salvia apiana) utilisée en fumigation.
La matinée s’est poursuivie au Domaine de Kerbernez, à quelques minutes de route de là.
Ce domaine, situé sur les rives de l'Odet, s'étend sur 123 hectares de bois et d'étangs qui entourent un beau parc paysager en cours de restauration, tel qu'il était XIXe siècle.
Le domaine abrite un lycée qui forme des jeunes en production horticole, aménagement paysager et protection de la nature.
Un golf d’application pédagogique occupe aussi une grande partie du site. Les élèves, en plus des cours de golf dans le cadre des cours d’EPS, s’occupent de l’entretien du golf et du parc.
Le parc de Kerbernez est ouvert de 14 à 18 h et l'accès est gratuit.
Nous avons pique-niqué sur place, et profité de l’ombre des magnifiques arbres centenaires.
La banque verte nous a ensuite permis d’enrichir encore un peu plus nos jardins. Toujours un grand choix pour ce moment attendu par tous.
Le rendez-vous suivant était sur place : nous sommes rendus à la pépinière des Plantes Indigènes, domaine du pépiniériste Sylvain Mabon.
Il y cultive une soixantaine de variétés de plantes comestibles, parfois rares et élevées sans produits phytosanitaires.
C'est au cours de son précédent métier, qui l'a fait voyager sous d'autres latitudes, qu'il décide de vivre de sa passion pour les plantes en Bretagne. Via la mairie de Plomelin, il prend contact avec le lycée horticole de Kerbernez et peut commencer son installation.
Dans sa pépinière on peut découvrir des plantes rares et comestibles, tels qu'elless se trouvent dans leur état d'origine à l'autre bout du monde mais également une diversité végétale permettant d'enrichir le jardin.
Sylvain produit ses plantes à partir de graines ou de boutures, sans traitement chimique, en quantités réduites. Les ventes se font via son site internet, ou sur les fêtes des plantes, comme celle de Tréveneuc, au château de Pommorio.
Après la présentation de la pépinière et de son parcours, nous avons pu faire notre choix dans les plantes proposées : Abies balsamea, Vaccinum cylindricum, Taraxacum pseudoroseum, et bien d’autres encore tant le choix est varié.
Nous avons terminé la journée par une tombola, avec des plantes des Pépinières Indigènes, de quoi faire des heureuses et heureux.
Nous remercions le personnel et les travailleurs des serres de Kerneven, ainsi que Sylvain Mabon et son épouse, pour l’accueil réservé à la SHBL, les explications, et le temps précieux qu’ils nous ont accordé.
samedi 10 juin, visite de jardin à Gouarec (complet) puis visites aux pépinières de Julien Caillarec à Motreff et Aux pépinières de Port Carhaix sur la route du retour.
Samedi 17 juin, ateliers avec Esther à Kerlouan, sur les roses de juin. C’est complet aussi
Samedi 24 juin : Jardin de Prat ar Coum et Pépinières des Légendes à Lannilis, il reste des places !
Ce samedi 6 mai, ce sont 35 adhérents de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL) qui se sont retrouvés dans le Finistère sud pour la visite des pépinières le Loupp le matin et le domaine de Boutiguéry l'après-midi.
Situées à Bénodet, les pépinières Le Loupp crées il y a 60 ans, s’étendent sur plus de 4,5 hectares, dont 1,5 hectare dédié à la production et l'élevage de végétaux.
L’espace de vente, quant à lui, comprend pas moins de 6 000 m² de surface, de quoi proposer une large gamme de plantes : annuelles, bisannuelles, vivaces, plantes de Terre de bruyères, arbres fruitiers, plantes exotiques, arbres et nombreux arbustes.
L’entreprise s’adapte également aux besoins de ses clients, en proposant terreaux, engrais et autres amendements, qui bénéficient également de conseils personnalisés de la part de professionnels du végétal, au service de cette activité depuis trois générations.
Après la visite matinale, une pause pique-nique et l'échange de plantes, les adhérents ont mis le cap sur le domaine de Boutiguéry à Gouesnac'h où nous avons été accueillis par Virginie de la Sablière, son papa Christian (tout deux paysagistes pépiniéristes) ainsi que leur équipe.
Virginie accompagnée d'Inès, nous a guidés dans le domaine de Boutiguéry qui s'étend sur 20 hectares en surplomb de l'Odet. Ce parc appartient à sa famille depuis le 17ème siècle. Du fait de sa situation "stratégique" sur la rivière à l'emplacement d'une ancienne motte féodale, dans le parc on peut voir les murs qui subsistent d'une tour à feu du Haut Moyen Age où on embrasait des branchages afin de prévenir Quimper d'une potentielle attaque ennemie venant de la mer.
Dès cette époque, le parc a commencé à être arboré de différentes essences (les rhododendrons et les azalées, ombragés de séquoias, chênes, hêtres, pins du Mexique, arbres de Judée, magnolias, embothriums, métaséquoias... selon les parcs dits à l'anglaise). Chaque année encore, près de 1000 rhododendrons et azalées sont ajoutés. Boutiguery est aujourd'hui le plus grand conservatoire de France et il compte actuellement 40.000 rhododendrons et azalées dont certains viennent des 4 coins du monde.
Malgré l'humidité de ces dernières semaines, il subsiste encore beaucoup de fleurs dans une grande palette de couleurs et de senteurs. Actuellement une dizaine d'hectares est déjà plantée.
Christian de la Sablière, papa de Virginie, s'attèle encore aujourd'hui, comme il le fait depuis 40 ans, à produire de nouvelles variétés de rhododendrons et d'azalées par hybridation ; ainsi des fleurs plus grosses, plus colorées, viendront encore enrichir le lieu.
La visite a pris fin dans la pépinière de collection et la brocante de jardin.
Ce samedi 29 avril, vingt-cinq adhérents de la SHBL étaient invités à découvrir le verger d’André Baumy à Traouidan route de Prat Bihan à Plougastel-Daoulas. En attendant l'arrivée des participants, un échange de plantes a eu lieu.
Ce dernier, avec l'association Avalou Atao, a d'ailleurs été à l'initiative de la création des vergers conservatoires sur la commune, où poussent des centaines de variétés de pommes.
Pour cette visite nous étions également accompagnés d 'André Morvan, un ami de longue date d'André, également passionné par les pommiers.
C'est un retour vers mes racines profondes. Enfant, j'habitais la Normandie, pays des pommiers. Arrivé à Plougastel, j'ai vu l'importance du pommier dans la presqu'île.
Un jour, j'ai entendu parler de la possible suppression des départements. Cela m'a donné l'idée d'aller chercher les variétés de pommes les plus reconnues dans chacun d'entre eux pour les planter dans mon propre jardin », sourit André Baumy. Cela a commencé comme un jeu qui s'est, peu à peu, transformé en défi.
Chaque département français est donc représenté par un pommier caractéristique ou historique.
De l'Ain au Val-d'Oise en passant par la Corse, la Charente, le Finistère, le Gers ou le Jura... Plus de quatre-vingt-quinze variétés ont été dénichées sur internet ou dans des bourses aux greffons...
Tout au long de notre déambulation, nous avons pu compter sur le propriétaire pour raconter, tout naturellement, l'histoire de chacune des variétés .
La blandureau du 27, qui fut chantée par les ménestrels ; la benedictin du 14, qui a fait plusieurs fois l'aller-retour de France au Royaume-Uni ou, encore, la christkindler du 68 dont les fruits si rouges et si brillants remplaçaient les boules de Noël dans le sapin !
Pour mettre ces pommiers en valeur, son terrain d'un demi-hectare fait très bien l'affaire. Bien exposé sur les hauteurs de Keralliou, donnant sur la rade, il s'étend en pente douce à deux pas de sa maison.
Deux amis lui ont prêté main-forte. Guy Plantec, pour tout ce qui est gros travaux d'irrigation, de plantation ; Fanch Hamon, pour le greffage.
Sur quatre bandes de 90 m de long, il sème tous les ans autour des arbres, une jachère fleurie.
Un tapis multicolore de bleuets, de centaurées qui, non seulement, permet une bonne pollinisation mais qui écarte aussi certains nuisibles et fertilise le sol.
Véritable bonheur de tous les sens ou presque, cet espace n’est pas totalement fermé. «le verger est valorisé à des fins utiles comme, par exemple, lors des visites guidées organisées par le musée de la Fraise.
Et que dire de l'attachement des Plougastels à la pomme ? On la voit à travers la cérémonie de l'Arbre à pommes ou encore sur le costume traditionnel.
Après cette promenade et une petite dégustation de cidre et jus de pomme locaux,
Merci à André Baumy, promis nous reviendrons à la saison des pommes .