Ce samedi 19 avril 2025, en début d'après midi, plus de 40 passionnés de plantes se sont réunis autour de la chapelle de Landouzen au Drennec pour la traditionnelle bourse aux plantes de printemps de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL).

Changement de lieu cette année, la salle de Lesquelen à Plabennec n 'étant pas disponible, c'est donc dans l'enclos de cette belle chapelle, au calme, et sous l'ombre des grands arbres que se sont alignées les plantes à distribuer.

A l'abandon à la fin des années 60, Cette chapelle va fêter ces 500 ans le 13 juillet prochain, avec un programme riche de prévu. Toute  la restauration a été prise en charge par l'association "Mignoned Landouzen" : toiture, murs, peintures, fenêtres, entretien des extérieurs, etc... L'ensemble du site a été restauré et remis en beauté.

Après une présentation de l'histoire de la chapelle par Yvon Simier, Président de l'Association qui gère le site, nous avons pu visiter ce lieu de culte encore utilisé de temps en temps.

Place ensuite à la bourse : Stéphane Alix, Président de la SHBL, a présenté les nombreuses plantes disposées sur la pelouse. Noms, intérêt ornemental ou culinaire, méthode de culture et de multiplication...

C'est le moment de prendre des notes et de repérer les plantes qui nous plaisent.

On ne peut normalement se servir qu'une fois la présentation faite de toutes les plantes disponibles et après l'aval de Stéphane.

Cela pour éviter que les raretés et les plantes les plus prisées disparaissent dans les sacs avant l'heure. 

Le choix était encore très large cette année : scilles du Pérou, sauge congestiflora, nérines, hostas, phloxs, doroniques, heuchères, euphorbes, succulentes, hortensias, viburnums, rosiers, saxifrages, bégonias, ail des ours, euphorbes, sparaxis, aristea, crinums, géraniums vivaces, néfliers du Japon, framboisiers, cassisiers, groseillers, estragon, fraisiers, ancolies, agapanthes, cresson de jardin, laitues, chrysanthèmes, asters, hoherias, menthes, nénuphars, oxalis, jonquilles, aloes, libertias, yuccas, origans, ornithogalums, alstromères ... mais aussi revues de jardinage, pots plastiques, jardinières, plaques de semis...

Après environ 1h30, une bonne partie des plantes a disparu, chacun reprend les quelques plantes qu'il lui reste avant de se retrouver autour d'un verre de l'amitié.

Merci à l'association "Mignoned Landouzen" pour nous avoir permis de visiter la chapelle.

Voici un lien pour découvrir la chapelle de Landouzen : https://abers-patrimoine.bzh/kpoi/chapelle-de-landouzen/

Prochaines sorties SHBL: 

Samedi 26 avril : visite du jardin de Denise et Marc à La Roche Maurice. Complet, liste d'attente en cours. RDV à 14h15 sur le parking de l'église pour la banque verte. prévoir quelques pièces, une enveloppe circulera pour remercier les propriétaires du jardin.

Samedi 3 mai : visite du Jardin du Pellinec à Penvénan. Rdv à 9h45 à l'entrée du jardin pour une visite à 10h précises. Prévoir 15€ en espèce (pas de CB). Pique Nique à la plage de St Efflam à Plestin les Grèves, avec toilettes et bar sur place. L'après-midi: visite du Jardin de Gwen, producteur de plantes vivaces, à Plouégat Guérand, puis chez Lainé Horticulture, à Guimaec, horticulteur qui produit de nombreuses annuelles, vivaces et plants de légumes.

Samedi 17 mai : Visite d'exception : visite chez des passionnés de bonsaïs et mini satsukis à Plougastel Daoulas, en 2 groupes, il reste encore 1 place le matin.

Samedi 7 juin : visites dans les Côtes d'Armor : le matin, Jardin de Babou, à Plouézec, puis pique nique à Binic, avant la visite du jardin de Monique et Louis à Pordic 

Prévoir 4€ pour la visite du matin et 4€ pour l'après midi en monnaie

Ce samedi 06 avril, environ 45 adhérents et quelques autres visiteurs passionnés de plantes se sont réunis sur le site de Lesquelen à Plabennec, pour la Bourse aux Plantes de printemps.

Dès le début d'après midi, les plantes se sont alignées, prêtes pour les échanges.

Stéphane Alix, notre président, a passé en revue les plantes proposées par les adhérents, boutures racinées ou non, en s'attardant sur certaines moins courantes que les autres: mauve royale, parfaite pour attirer les pucerons ailleurs que sur nos rosiers, angélique, valériane officinale, pandorea, sarrasin vivace, calcéolaire jaune, qu'on ne retrouve plus beaucoup dans les jardins, ail des ours, plante à la mode en ce moment...

A la sonnerie de la cloche, tout le monde a pu se servir en fonction de ses envies, et des plantes disponibles, les pots et godets, revues sur le jardin.

A l'issue de l'échange, une fois les caisses rangées, une petite tombola est venue récompenser quelques personnes tirées au sort : Garrya thuretii, sauge officinale tricolore, glycine à fleurs doubles, Geranium sidoides à fleurs pourpres, Billergia nutans, Billbergia 'Variegata', Ceanothus thyrsiflorus 'Repens', Echeveria 'Prince Noir', Myrtus (ugni) molinae 'Flambeau', Tibouchina urvilleana, oeillet rouge, géranium odorant, Polygala myrtifolia.

Pour clore la journée, le groupe s'est réuni autour un verre de cidre, jus de pomme ou un café.

Prochaines sorties: (Vérifier vos inscriptions ici)

Mercredi 24 avril, Pépinière Hadenn Plants, légumes bio, à St Renan. C'est complet, liste d'attente en cours.

Samedi 27 avril, jardin de Laurence, c'est complet, liste d'attente en cours.

Samedi 11 mai, A flore d'eau à Lesneven, tout sur le jardin aquatique. Attention, sortie à 17h45!

Samedi 25 mai: jardin de Latellou à Milizac, c'est complet, liste d'attente en cours.

Et pour ceux qui le souhaitent, les 13 et 14 avril, c'est la Fête des Jardins au Château de Pommorio : https://fetedesjardins.com/ ! 

Alerte sur les palmiers !

Depuis la fin de l'été, le charançon rouge du palmier, Rhynchophorus ferrugineus, a été détecté dans le Morbihan sur les communes de Molac, Questembert et Plouhinec. Cet insecte affectionne les palmiers, avec une préférence pour le Phoenix canariensis (Palmier des Canaries) et Phoenix dactylifera (Palmier dattier). La présence du charançon rouge du palmier provoque de nombreux dommages pouvant entraîner la mort du végétal.

De nombreux articles de presse annonçaient sa présence l'an dernier sur nos agapanthes, elle confirme sa progression fulgurante cette année avec l'apparition des premières inflorescences d'Agapanthes  sur la pointe bretonne.

Ces jolies fleurs bleues et blanches que nous aimions tant, vont désormais se faire détester pour l'effet disgracieux de leurs hampes florales ...

Ce n'est pas une maladie sur les agapanthes, mais un parasite qui s'attaque aux boutons floraux.

Tout comme la galle sur les Fuchsias, nous devons nous attendre désormais à ce que cette plante ne soit plus notre plante favorite en période estivale.

C'est peine perdu pour s'en débarrasser quand l'insecte s'attaquera à votre jardin et à ceux de vos voisins.

La cécidomyie de l’agapanthe (Enigmadiplosis agapanthi) est une petite mouche qui pond des œufs sur les boutons floraux en développement de l’agapanthe.

Elle est actuellement bien présente dans de nombreux jardins publics et privés du Finistère, mais sûrement bien loin de chez nous également.

Voir ici la fiche Technique réalisée par l'Anses

La distribution de cette plante sera désormais proscrite au sein de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL)  lors des échanges, Bourses aux plantes, Banques vertes...

Les boutons floraux infestés ont une forme déformée et peuvent présenter des taches de couleur brune.
Les bourgeons affectés ne s’ouvrent pas et se dessèchent ou pourrissent. Si l’infestation a lieu pendant le développement de la hampe florale, le capitule entier peut s’affaisser ou ne pas se développer.

L’infestation peut être confirmée en ouvrant les bourgeons ou les têtes de fleurs et en recherchant la présence de petits asticots de 1 à 3 mm de long, de couleur jaune crème rampants dans un liquide aqueux. Les larves de cécidomyies quittent le capitule pour se transformer en nymphe dans le sol, ce qui prend environ dix jours. Il est probable qu’elles passent également l’hiver dans le sol et en ressortir au printemps suivant sous forme adulte.

Les larves peuvent vivre à n’importe quel stade de développement de la fleur, y compris dans les fleurs sénescentes. Les larves sont le plus souvent observées à l’intérieur des boutons floraux individuels, mais si l’infestation a lieu avant l’ouverture de la gaine du capitule, les larves peuvent vivre et se nourrir entre les fleurs en développement et provoquer une défaillance complète du capitule.

Alors que faire ?

>>>>>> Surveiller de près les symptômes dès que les boutons floraux commencent à se développer.
>>>>>> Enlever et détruire les têtes de fleurs infestées.
>>>>>> Détruire les plantes gravement infestées.

Mais également restreindre les plantations, achats et échanges de ces plantes.

Ce samedi 29 avril, vingt-cinq adhérents de la SHBL étaient invités à découvrir le verger d’André Baumy à Traouidan route de Prat Bihan à Plougastel-Daoulas. En attendant l'arrivée des participants, un échange de plantes a eu lieu.

Ce dernier, avec l'association Avalou Atao, a d'ailleurs été à l'initiative de la création des vergers conservatoires sur la commune, où poussent des centaines de variétés de pommes.

Pour cette visite nous étions également accompagnés d 'André Morvan, un ami de longue date d'André, également passionné par les pommiers.

C'est un retour vers mes racines profondes. Enfant, j'habitais la Normandie, pays des pommiers. Arrivé à Plougastel, j'ai vu l'importance du pommier dans la presqu'île.

Un jour, j'ai entendu parler de la possible suppression des départements. Cela m'a donné l'idée d'aller chercher les variétés de pommes les plus reconnues dans chacun d'entre eux pour les planter dans mon propre jardin », sourit André Baumy. Cela a commencé comme un jeu qui s'est, peu à peu, transformé en défi.

Chaque département français est donc représenté par un pommier caractéristique ou historique.

De l'Ain au Val-d'Oise en passant par la Corse, la Charente, le Finistère, le Gers ou le Jura... Plus de quatre-vingt-quinze variétés ont été dénichées sur internet ou dans des bourses aux greffons...

Tout au long de notre déambulation, nous avons pu compter sur le propriétaire pour raconter, tout naturellement, l'histoire de chacune des variétés .

La blandureau du 27, qui fut chantée par les ménestrels ; la benedictin du 14, qui a fait plusieurs fois l'aller-retour de France au Royaume-Uni ou, encore, la christkindler du 68 dont les fruits si rouges et si brillants remplaçaient les boules de Noël dans le sapin !

Pour mettre ces pommiers en valeur, son terrain d'un demi-hectare fait très bien l'affaire. Bien exposé sur les hauteurs de Keralliou, donnant sur la rade, il s'étend en pente douce à deux pas de sa maison.

Deux amis lui ont prêté main-forte. Guy Plantec, pour tout ce qui est gros travaux d'irrigation, de plantation ; Fanch Hamon, pour le greffage.

Sur quatre bandes de 90 m de long, il sème tous les ans autour des arbres, une jachère fleurie.

Un tapis multicolore de bleuets, de centaurées qui, non seulement, permet une bonne pollinisation mais qui écarte aussi certains nuisibles et fertilise le sol.

Véritable bonheur de tous les sens ou presque, cet espace n’est pas totalement fermé. «le verger est valorisé à des fins utiles comme, par exemple, lors des visites guidées organisées par le musée de la Fraise.

Et que dire de l'attachement des Plougastels à la pomme ? On la voit à travers la cérémonie de l'Arbre à pommes ou encore sur le costume traditionnel.

Après cette promenade et une petite dégustation de cidre et jus de pomme locaux,

Merci à André Baumy, promis nous reviendrons à la saison des pommes .

Voir les photos de cette visite ici

Prochaines visites sur inscription voir ici

La bourse aux graines et plantes organisée  ce samedi  18 février à la salle annexe polyvalente de Plouguin par la Société d'Horticulture du Bas- Léon (SHBL) a attiré près de 50 personnes sur l'après midi. Certaines personnes présentes ont connu l'existence de cet  échange sur "Troc ta Plante" via Facebook.

Ces dernières ont pu échanger ou donner des graines et autres plantes issues de leur jardin, mais aussi pots, revues de jardinage ou plaques de semis… Après de nombreuses informations et conseils sur les plantes, le président de la Société d’Horticulture du Bas-Léon (SHBL), Stéphane Alix, a rappelé l’importance du partage et de la transmission sur la diversité des plantes de nos jardins.

Nous avons profité aussi de ce moment d’échanges pour poser des questions ouvertes sur la culture des plantes, sur la lutte contre les parasites comme la mouche du terreau, les thrips ou les cochenilles. 

Stéphane nous a rappelé l’apparition récente dans la région de la mouche de l’agapanthe qui pond ses œufs dans les boutons de fleurs. Plus d'info ici

Parmi les nombreuses graines disponibles à l'échange on pouvait trouver entre autres :

Ancolies, maïs d’ornement, cannas, Melanoselinum decipiens = Persil noir de Madère ( attention Non comestible), capucines, noix de Macadamia, roses trémières, Sophora, Mandevilla laxa, Tweedia oxypetalum, Ferula communis, pavots annuels, Cassia, molène, Caesalpinia, Sesbania punicea, Cardiocrinum giganteum = lys géant de l’Himalaya, courges, potimarron, chou Pet-saï, de nombreuses vivaces d’ombre, de plein soleil…

Pour rappel, il faut idéalement proposer vos graines en sachets avec le nom de la plante, la date de récolte et éventuellement quelques conseils de culture. 

Retrouvez ici les conseils pour les semis et un Calendrier des semis proposés par l'association Kokopelli .

Parmi les nombreuses plantes disponibles à l'échange on pouvait trouver entre autres pour l'intérieur :

Aloe vera, Chlorophytum, Monstera adansonii, Haemanthus albiflos, Oxalis triangularis 'Purpurea' Fittonia, Clivia miniata, Bilbergia nutans plusieurs bégonias à feuillage décoratif, Saint Paulia,  Streptocarpus saxorum, plusieurs succulentes, Pothos, passées de mode nombreuses plantes d'intérieur aux feuillages colorés font leur retour dans nos habitations ces dernières années …

et pour les plantes d’extérieur : rosiers, scabieuses noires, agapanthes, Echium, Dietes, Cornus capitata, Fascicularia, Aechmea gamosepala, sauges décoratives, arums, laurier sauce…

mais également nombreuses revues et livres, pots et plaques de semis...

A l'issue de cette présentation, une tombola a eu lieu pour les participants ayants apporté des graines ou des plantes à échanger. 

Parmi les lots : 2 Camélias japonica, Rosa chinensis 'Mutabilis', Calliandra surinamensis, Geranium riversleaianum 'Russel Prichard', thym Citron, Anisodontea ´El Rayo’, Edgworthia chrysantha, Liriope muscari, Azalea japonica, Leptospermum scoparium, Melaleuca.

Un sympathique goûter était proposé aux visiteurs pour clôturer l'après-midi.

De nouveaux adhérents ont rejoint l'association, nous leur souhaitons la bienvenue.

La SHBL remercie la mairie de Plouguin pour son accueil et tous les participants.

Voir les photos ici

Prochains rendez vous sur inscription

Samedi 4 mars les camélias à Plouider complet liste d'attente mise en place

Samedi 18 mars : matin Les serres de l'aulne à Châteaulin et après-midi pépinières Revois à Briec,  il reste des places disponibles journée avec Pique nique

Vérifiez vos inscriptions ici

L'INPN (Inventaire National du Patrimoine Naturel) lance une alarme à propos d'un nouveau prédateur, le Plathelminthe, ver plat terrestre.

Venant de Nouvelle-Zélande, il détruit les lombrics. Alors qu'il n'existe pas naturellement en Europe, il a été détecté chez nous, dans le Finistère.

Pour lire plus d'info : INPN

L'INPN lance donc un appel à témoin afin de réaliser une cartographie de son implantation.

Un plathelminthe dans le jardin

Que dois-je faire si je trouve ce ver dans mon jardin ?

Lisez bien et comparez le ver aux images à voir dans cet article.

Conservez le ver comme écrit par Monsieur JUSTINE et contactez-le.

Un ver plat dans le jardin de Stéphane

Stéphane vient de trouver des vers plats sous des pots de fleurs.

Stéphane a donc contacté M. Justine et lui a soumis les photos.

Voici la réponse de M. Justine : 

Monsieur,
Merci beaucoup pour votre message.
C'est effectivement très intéressant, parce que les photos que vous avez faites semblent ne pas être la même espèce. Ce qui signifierait que nous avons plusieurs espèces invasives, pas une.
Je serais très intéressé par des spécimens!
Cordialement, Jean-Lou Justine

Si vous aussi avez observé cet animal, contactez le professeur Jean-Lou JUSTINE:

Tél. : 01 71 21 46 47

Courriel : jean-lou.justine@mnhn.fr

Les Kontikia

Après quelques recherches, Stéphane vient de donner le nom des vers qui habitent son jardin. Ouf, il ne s'agit pas de plathelminthes mais de Kontikia. Oui, mais ...

Les Kontikia sont également des vers plats terrestres, de section ovale ou cylindrique.

Pendant la journée, ils se réfugient dans les endroits humides, sous des bâches, des pots de fleurs, des pierres, etc.

Ils ne semblent pas s'attaquer aux lombrics mais se régalent de petits escargots, de limaces et de certaines chenilles.

En Angleterre, il est interdit de laisser s'échapper dans la nature.

Faut-il les détruire ?

Si vous avez la réponse. Faites-nous en profiter.

Un lombricomposteur

Si les vers de terre (lombrics) disparaissent, il est peut-être temps de fabriquer son lombricomposteur !

Fabriquer un lombricomposteur

En video : fabriquer un lombricomposteur

Kenavo

Anne