Une trentaine d'adhérents de la Société d'Horticulture du Bas Léon se sont retrouvés ce vendredi 12 mars 2025 pour la visite des Pépinières Stervinou à Guipronvel dans le nord Finistère.

Comme à chaque sortie, les participants ont apportés de nombreuses plantes pour la Banque Verte SHBL (échanges de plantes).

Nous avons été accueillis par Yves-Marie Stervinou, dirigeant actuel des pépinières, petit fils du créateur Pierre et successeur depuis 2010 de son père Alain.

L'entreprise familiale crée en 1944 à Brest, est devenue l'un des leaders français pour la production de plantes de terre de bruyère et de plantes exotiques à fleurs et à feuillages.

Les plantes produites représentent 50% de plantes dites de terre de bruyère (camélias, rhododendrons, magnolias, hortensias, bruyères) et l'autre part pour 50 % d'arbres, arbustes et plantes exotiques, vivaces de climat doux et de sol acide.

Parmi les plantes cultivées actuellement, nous avons pu découvrir : camélias, magnolias, érables, azalées, rhododendrons, hortensias, cordylines, phormiums, watsonias, protées, fuchsias, romneyas, diosmas,  fougères arborescentes... mais également de nombreux arbustes, arbres, plantes vivaces, graminées et plantes bulbeuses.

L'entreprise compte actuellement 20 salariés, et s'étend sur 15 Hectares de cultures en plein air et sous serres non chauffées.

L'entreprise a mis également en place un système de recyclage des eaux pluviales et d'arrosage.

Ce sont près de 250 000 plantes qui y sont produites chaque année, 

3 techniques de multiplication sont utilisées : bouturage, greffage, semis ... le tout complété par l'achat de jeunes plants destinés à être élevés.

La majeure partie des ventes est destinée au marché de gros des jardineries, pépinières et paysagistes en France et en Europe (Grande Bretagne, Hollande, Allemagne, Belgique..), l'entreprise permet également aux particuliers d'acquérir une partie de sa production via son site internet.

Les Pépinières Stervinou, une histoire de 3 générations .

1ère génération avec Pierre, le grand-père de 1939 à 1976 :

En 1939, Pierre Stervinou se lance dans la production et vente de plantes d'ornement mais il est stoppé net par le début de la guerre. En 1945 sonne l'armistice mais l'urgence est alors à l'alimentation, il s'oriente donc dans la production et vente de graines potagères à Lambézellec .

Dans les années 1950, Pierre retourne vers l'activité pépinière avec tout d'abord les plantes classiques de l'époque (fruitiers, rosiers et dahlias), puis progressivement vers la production d'une large gamme de plantes adaptées au climat de la région destinée à la vente au détail et à l'entreprise "Parc et jardins Stervinou". Pour se spécialiser dans les années 60 dans les plantes dites de terre de bruyères (camélias, azalées et rhododendrons) et sera le premier pépiniériste de France à passer de la production de pleine terre à celle en pot.

Des récompenses obtenues aux Floralies Internationales (Paris,Valenciennes, Hambourg, Orléans, Nantes...) ont permis de faire connaître les Pépinières Stervinou au-delà de la Bretagne.

2ème génération avec Alain, le père de 1976 à 2010 :

Installé à Guipronvel dans les années 70, Alain, le fils de Pierre prend la relève en poursuivant la culture des plantes de terre de bruyères, c'est également à cette époque que la culture hors sol en conteneur s'est développée, ce qui a permis de faciliter le transport et la vente des végétaux sur une longue période de l'année. dans cette période également une partie plantes produites sera commercialisée à la jardinerie de "Kergaradec".

3ème génération avec Yves Marie, le fils de 2010 à aujourdhui : 

Yves-Marie depuis 2010, titulaire d'un BTS "Productions Horticoles" poursuit le développement de l'entreprise familiale en apportant régulièrement de nouvelles plantes adaptées au climat doux, originales pour jardiniers néophytes ou collectionneurs tout en poursuivant la production éventuelle de variétés cultivées précédemment grâce à la présence sur le site de nombreux cultivars de plantes en sommeil pouvant être mises rapidement en culture. Ses plantes préférées en culture sont actuellement les protéacées (protées, telopeas, banksias, leucadendrons...) .

Nous avons terminé notre visite par quelques achats et la découverte pour certains d'entre nous de la parcelle des magnolias en compagnie d'Alain Stervinou.

Voir le site Internet des pépinières Stervinou

Ce n'était pas notre première visite et ce sera avec joie que nous reviendrons ...

"Un grand Merci" à Yves-Marie pour la visite et tous les bons conseils !

Prochaines activités de la SHBL sur Inscriptions voir ici

Une trentaine d'adhérents de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL) se sont retrouvés ce samedi 8 mars 2025 à Saint-Thonan, chez René Laot pour la visite de son jardin de Camélias.

Le jardin d'une superficie de 4500 m2 a été créé en 1986, de nombreux plants ont donc déjà une quarantaine d'années (une partie des camélias présents ici sont issus d'une transplantation en jeunes plants  d'une autre propriété familiale). 

On trouve ici environ 300 variétés (taxons) plus de nombreux plants  issus de semis naturels, tous étiquetés et possédant un nom (inspiration, donation, …).

Cette intérêt pour le camélia semble remonter aux études de René à l'école d'horticulture de Kerbernez à Plomelin.

Les camélias sont originaire de l'est et du sud est de l'Asie (Chine, Japon, Corée, Vietnam, Birmanie...). Il y a des créateurs de camélias connus en Angleterre, France et Nouvelle Zélande, Australie.

La plupart des camélias présents ici sont des cultivars de japonica, reticulata, sasanqua et autres hybrides de williamsii , mais on trouve aussi le Camellia sinensis ou Théier.

Le camélia se multiplie facilement pour l'amateur par semis, bouturage, greffage, marcottage .. d'autres plus difficiles à bouturer sont obtenus par greffage.

Le semis doit être réalisé à partir de graines fraiches, la patience sera de mise, car plusieurs années seront nécessaires avant de découvrir la floraison surprise. Dans le jardin de René les semis spontanés sont nombreux.

Le marcottage aérien est lui  mis en place sur une durée de 1 an environ. Il faudra veiller à ce qu’il y ait vraiment des racines avant de le transplanter. En effet, le camélia vit sur ses réserves et pourra donner l’illusion que le marcottage a réussi …

Les avantages du camélia :

•  fleurit de septembre à mai : variétés hâtives, de mi-saison, tardives.
•  feuillage persistant
• mellifère surtout avec les fleurs simples.
•  petites ou grandes fleurs, aux formes multiples.
•  certains sont parfumés.
•  couleurs variées : rose, rouge, parme, crème, blanc, jaune mais très sensible au gel (Il arrive parfois que les couleurs ne soient pas fixées, on peut voir plusieurs couleurs, voir du panaché sur un même plant.
• certaines variétés sont dites auto-nettoyantes les fleurs fanées ne restent pas sur la plante.
• utilisable en haies, mixtes, monospécifiques ou multi-variétales en jouant sur la période de floraison.
•  on peut également les conduire sur tige, les palisser sur un mur ou les tailler en nuage ou niwaki.
•  un faible entretien.
•  adapté à tous les jardins.

Les inconvénients du camélia :

• n’aime pas le gel qui provoque la pourriture des boutons.
• sensible à la chlorose, le feuillage peut alors jaunir.
• sensibles aux d’attaques de cochenille, le feuillage se recouvre alors de fumagine,une pellicule noire à la surface des feuilles.
• certains sont sensibles au vent et courants d'air.
• maladie de la pourriture des pétales "Petal Blight".

Les conditions de culture :

• il aime les sols riches en humus, ne pas négliger les apports de terreau de feuilles, de compost, de fumier ...
• il pousse très bien à l'ombre, mais sera moins florifère s’il n’a pas assez de soleil.
• les variétés au feuillage épais et coriace sont résistants au vent et au bord de mer (Camellia japonica)

Quelle est la meilleure période pour transplanter un camélia ? 

En fin d'été ou en automne, Il est important de bien équilibrer les racines et le feuillage pour la transplantation. et arroser la première année.

Le camélia n'est pas dérangé par la taille qu'elle soit légère ou importante mais qui doit se pratiquer en fin de floraison.

2 variétés ont été découvertes par René et sont commercialisées par les Pépinières Stervinou : "Marie Galante" et "Molène". 

René a aussi 3 autres variétés qui sont à l’essai pour une future commercialisation (dont une au port rampant).
Nous sommes tous émerveillés devant le nombre de variétés, toutes aussi belles les unes par rapport aux autres.

Un "Grand Merci" à René pour l’accueil et pour cette belle visite, un "Merci" aussi à Agnès qui a remis à chaque femme un bouquet d’anémones à l’occasion de la journée de la femme.

La visite s'est terminée par la "Banque Verte SHBL", la distribution de plantes et boutures apportées par les participants.

Prochaine visite Vendredi 14 mars aux Pépinières Stervinou sur inscription

Vérifiez ici votre participation aux prochaines activités de la SHBL.

Ce samedi 26 octobre, nous étions 22 adhérents de la SHBL pour visiter deux sites de production de la coopérative horticole de Kérisnel.

Le premier rendez-vous de la journée était aux Pépinière Goarant à Cléder.

Nous avons été accueillis par Paul Goarant et son petit fils Leny.

Jeff et Anne-Hélène, les enfants de Paul et actuels dirigeants s'étaient excusés de leur absence.

La pépinière a été créé en 1964 lors de la création de la coopérative. Elle est spécialisée dans la production d'Hydrangea, de Camellia, de Diosma et de sauges.

Sur 11.5ha de surface, dont 3.2 couverts, nous avons traversé des champs d'Hydrangea de différentes variétés: macrophylla, paniculata, quercifolia... en différentes tailles de pot. La pépinière est la seule en France à cultiver la gamme Magical, qui propose des coloris changeant au fil du temps. Ensuite, ce sont les serres de Camellias qui nous ont impressionné par la largeur de gamme et la qualité des plantes. Les Camellia sasanqua et les premiers Camellia japonica sont en fleurs, un vrai plaisir pour les yeux.

Nous avons eu de nombreuses explications sur l'entretien des plantes de terre de bruyère et sur les différentes variétés.

Paul nous a aussi fait visiter son tunnel personnel où ils cultive des agrumes, un abricotier et une Passiflora edulis dont nous avons pu goûter les fruits.

A l'issue de cette visite, nous avons pique-niqué sur place, puis avons échangé diverses plantes lors de la banque verte SHBL.

Deuxième rendez-vous en début d'après-midi chez Romain Goarant, neveu de Paul, à Plougoulm.

La pépinière a aussi été créée en 1964, et Romain est la 3ème génération à produire une large gamme de végétaux sur 8ha, dont 1.5 ha couverts. 

Romain est spécialisé dans les Cordylines, les Phormiums, les Colocasias, les fougères, et plusieurs lignes d' arbustes comme les Pittosporums, les Fatsias et les Cornus.

Depuis peu, il produit aussi des agrumes sur tige, greffées sur FA5 et C35 pour avoir la meilleure adaptabilité du plant au sol.

Nous avons visité plusieurs fois déjà cette pépinière et c'est toujours un plaisir de suivre les explications de Romain quand on déambule parmi ses plantes.

Nous remercions chaleureusement Paul, Romain, Jeff, Anne-Hélène et Leny pour leur accueil le temps qu'il nous ont consacré. 

Vous trouverez leurs plantes sous la marque Kerisnel dans les jardineries autour de chez vous!

Le site de Kerisnel est ici

Le compte-rendu de notre dernière visite chez Romain est ici

Prochaines sorties:

- du 3 au 15 novembre, voyage SHBL dans les jardins de La Réunion et de l'Ile Maurice

- samedi 23 novembre, bourse aux plantes à Plouguin à 14h, sur inscription

- samedi 7 décembre, Assemblée Générale de la SHBL à Plabennec à 14h.

Pensez à arriver un peu plus tôt pour vous les adhésions 2025. Sur inscription pour pouvoir gérer le café qui suivra !

Ce samedi 9 mars 2024, Trente six adhérents de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL) se sont retrouvés à Milizac pour découvrir le jardin d'Yvette et Yves Chapel.

Agriculteurs à la retraite, ce n'est pas la place qui manquait pour installer des végétaux autour des bâtiments et parcelles de la ferme.

Depuis une trentaine d'année, ici les camélias s'accumulent sous de nombreux arbres de collection qui leurs procurent un ombrage naturel.

Lors de ses déplacements à Brest, Yvette rapportait régulièrement de nouveaux camélias en passant par la jardinerie Stervinou qui se situait à l'époque à Kergaradec, puis au fil du temps les achats dans d'autres pépinières, les rencontres avec des passionnés de différentes associations, les voyages ont contribués à l'enrichissement de ce patrimoine végétal .

Tout jardinier passionné sais combien il est difficile de ne pas hybrider, semer, bouturer ou greffer pour posséder enfin la variété que l'on n'avait pas encore.

Ce sont aujourd'hui plus de 800 Camélias botaniques et hybrides qui constituent une incroyable collection.

La semaine précédent notre venue, un travail important a été réalisé : pelouses tondues, fleurs fanées ramassées et du paillage installé.

Tout au long de l'après-midi, notre déambulation dans le paradis botanique d'Yves et Yvette, accompagnés de Manuel un ami paysagiste à la retraite, nous a permis de tout savoir sur cette plante apparue pour la première fois en Europe au 18ème siècle et désormais bien intégrée dans nos jardin bretons.

Originaires de Chine, du Japon, du Vietnam, de Corée, de Birmanie, ils furent d'abord cultivés sous serres, dans les régions au climat doux et humide on tente progressivement leur culture en pleine terre, ils connaissent alors un véritable engouement en Bretagne, en Galice, en Suisse, au Portugal, en Italie dans la région des lacs, en Allemagne, et en Grande Bretagne, en Nouvelle-Zélande ou aux USA.

Comme pour toutes les plantes, la mode va et vient, et le camélia n'y échappe pas, à force de trop le voir on s'en détournerai presque mais parfois on inverse la tendance en mode, littérature, cosmétique ou même dans une tasse pour le véritable théier et le voilà qui revient. 

Le plus courant dans les jardins bretons est le Camellia japonica, apparut dans les jardins de la région nantaise au 19ème où il était produit en grande quantités pour être utilisé en boutonnière, pour se propager ensuite dans tout l'ouest dans les grandes propriétés, jardins publics puis les jardins de particuliers où il a pris son essor avec le développement des pavillons et des pépinières .

On trouve actuellement des milliers de cultivars et variétés différents, vendus parfois sous des synonymes.

Coté couleurs, on les retrouvent le plus souvent en blanc, le rose, le rouge, plus rarement en violet et depuis peu ceux de couleur jaune font rêver de nombreux amateurs.

Coté formes, on trouve des fleurs simples, doubles ou semi-doubles, imbriquées, en forme de rose, pivoine ou anémone.

Le camélia aime les sols acides mais bien drainés, une exposition à mi ombre en situation chaude, aime la matière organique à besoin d'une humidité atmosphérique importante, à part quelques cultivars aux feuilles charnues, il n'apprécie pas les embruns et les courants d'air.

Il en existe de toutes tailles, au port fastigié, pleureur ou rampant pour toute situation, et comme le disait Jean le Bihan dans son livre 'Pas de jardin sans Camellia'.

C'est une des stars de nos jardins en hiver, une plante peu exigeante et qui demande peu d'entretien.

Sa floraison s'étale chez nous d'octobre à mai grâce aux nombreuses espèces et cultivars existants :

Camellia sasanqua appelés camellia d'automne, Camellia x reticulata, Camellia x williamsii, on trouve également de nombreuses espèces et cultivars à petites fleurs simples ou doubles, parfois mêmes parfumées.

Cette après midi était l'occasion de tout savoir sur la plantation, le semis, le bouturage, le greffage, la taille, l'enregistrement de nouvelles variétés ou cultivars grâce aux nombreuses informations données par Yves qui est intarissable sur le sujet.

A noter qu'il est le représentant pour la France de l'International Camellia Society - ICS , il est le référent Européen (sauf Italie, Espagne et Portugal) pour l'enregistrement des nouveaux cultivars.

Un goûter, une présentation de fleurs du jardin, et une tombola avait été préparés, nous permettant de passer encore plus de temps pour avoir envie de planter encore plus de camellia dans nos jardins .

La banque verte SHBL permettait également aux adhérents présents de partager les surplus de plantes de leurs jardins.

Un grand Merci à Yves, Yvette et Manuel de nous avoir guidés lors de cette visite, par manque de temps nous ne sommes pas parvenus jusqu'à la très belle collection de houx.

C'est peut être une occasion de revenir prochainement dans ce petit coin de paradis.

Voir les photos de cette visite 

En savoir plus :

Le Finistère est le département de Français qui produit actuellement le plus de camélias :

on y trouve encore plusieurs pépinières spécialisées : Stervinou, Roué, Sica Kérisnel .

La commune de Châteauneuf du Faou accueille le Conservatoire des obtentions bretonnes avec plus de 120 variétés différentes.

Plusieurs associations spécifiques existent en Bretagne : l'Association Camellia du Pays de Guingamp, la Société Bretonne du Camélia, Breizh Camellia

Sur le grand ouest, plusieurs parcs, jardins et expositions accueillent cette plante emblématique :

La commune de Châteauneuf du Faou accueille le Conservatoire des obtentions bretonnes avec plus de 120 variétés différentes.

 Vous pouvez trouver de nombreux camélias dans le parc du Château de Trévarez, le Château de la Roche Jagu, le parc Floral de Haute Bretagne, le jardin de Kerdalo, "Parc ar Brug" à Plouisy mais aussi le jardin des plantes et le Parc du Grand Blotterau à Nantes 

Galerie de Photos sur Gardenbreizh de Anne T

Camelia pics

Société du Camellia d'Ile de France

Prochaines visites de la SHBL sur inscription :

Verger conservatoire de Locmaria à Plabennec : samedi 29 mars

Bourse aux plantes à Plabennec : samedi 6 avril

Vérifiez ici votre inscription et les informations concernant les prochaines sorties.

Nous étions 28 adhérents ce 30 septembre à visiter 2 jardins dans la presqu'île de Crozon.

Deux Jardins que nous avions déjà visités en septembre 2019 Voir l'article ici pour plus d'infos

Le matin, nous avions rendez-vous chez Bilbo à Rosnoen où, guidés par Sylvie (sa maman) et Corentin (son frère), nous avons découvert ce parc de 1 Ha dans un dédale de végétation luxuriante, dont bananiers, fougères et bambous (parfois à pointes comestibles).

Créé en 2006, ce jardin, protégé des vents dominants par de grandes aies de bambous, est un écrin dans lequel nous avons apprécié découvrir de nombreuses plantes rares ou peu connues.
L'hiver peut descendre à -2° et dans ce cas les bananiers et fougères sont enveloppés de couvertures. Malgré cela, de nombreuses plantes potagères et ornementales s'épanouissent. Les broméliacées cultivées en épiphytes, les agaves, succulentes, plantes d'ombre... tout cela donnent un aspect exotique à l'ensemble du jardin.

Nous avons passé un très bon moment dans un endroit qui semble un peu coupé du monde.

Voir les Photos ici

Nous avons déjeuné face à la mer à Landévennec avec en prime de délicieux gâteaux puis sommes allés rendre visite à l'avocatier qui pousse dans le bourg. Il y a encore plusieurs fruits cette année.

La pause déjeuner s'est terminée par un échange de plantes lors de la banque verte, 

Voir les Photos ici
 

Puis nous nous sommes rendus chez Yves à Roscanvel.

Il y a 17 ans que ce jardin de 4000 m2 a commencé à prendre forme en y consacrant une journée par week-end.
Les premières plantes exotiques, dont des agrumes, des figuiers, des hédychiums..., furent plantées. Yves s'est aussi créé une collection de palmiers de tous les continents, ils adorent  le climat breton!

Yves nous a offert des boutures de fuchsias dont 'Fuji San', 'Fanfare', 'Ville de Rocquencourt', entre autres, ainsi que des plants de Noemarica ,...

La visite s'est achevée par un goûter confectionné par Yves, à savoir un Far (recette familiale dont il nous a donné la recette).

>>>Tout d'abord mélanger

200 g de farine
150 g de sucre

5 gros oeufs ou 6 petits

1 litre de lait
60 g de beurre
raisins imbibés de rhum

sans oublier la cannelle !
>>> Puis faire chauffer pour faire épaissir.

>>>  Enfin mettre cette préparation dans un plat beurré et fariné, puis cuire au four 45 mn à 180 degrés.

Voir les Photos ici

A venir : Samedi 7 octobre rdv 14h Arboretum d'Huelgoat  il reste 3 places
 

Prochaines activités sur inscriptions et informations complémentaire Voir Ici

Ce samedi 4 mars 2023, une trentaine d'adhérents de la Société d'Horticulture du Bas-Léon (SHBL) se sont retrouvés en deux groupes dans le jardin de Fanch et Janine à Plouider.

Ce jardin, dont l'élaboration remonte à une quarantaine d'années, abrite entre 400 et 500 camélias différents sur une surface de 3200 m2. Il a été patiemment créé avec passion par Fanch sur un champ qui appartenait à ses parents, anciens agriculteurs.

Au début, on y trouve essentiellement de la pelouse et quelques parterres de narcisses, tulipes, iris et des fleurs annuelles (dahlias, œillets...)

A l'époque une haie de cyprès leylandi est plantée et protège le jardin des vents d'ouest, elle a été remplacée aujourd'hui par une double haie d'escallonias et de camélias.

La passion des camélias pour Fanch est venue vers les années 2000-2005 grâce à la réussite de nombreuses boutures récupérées sur les bouquets de fleurs décorant l'intérieur de la maison, suite à ces résultats la collectionnite est vite arrivée.

Il adhére à la Société Bretonne du Camellia (SBC) et le contact avec les professionnels lui permettent de se perfectionner dans les greffes, le marcotage, les semis et bien sûr les boutures.

Grâce aux adhérents de la SBC qu'il remercie, il a pu acquérir également des greffons de toutes sortes en majorité des Camellia japonica. Un bosquet de Camellia sasanqua (d'automne) est également présent dans un coin du jardin.

Les transplantations s'effectuent d'août à octobre. Un an avant, il convient de sectionner les racines à coups de bêche, de façon à ce que la plante développe des radicelles et que sa reprise soit plus aisée.

Sur certaines feuilles de camélias peuvent apparaître des cochenilles ou des pucerons (Le meilleur traitement pour s'en débarrasser est le savon noir.) la présence de fumagine, un dépot noir sur les feuilles vous mettra la puce à l'oreille. Les maladies plus courantes sont la pourriture des pétales ("Petal Blight"), le chancre, la galle des feuilles, la pourriture des racines et le virus de la marbrure jaune des feuilles du camélia.

Toutes les variétés présentent dans le jardin sont répertoriées et numérotées, dans les pépinières de semis et boutures, de nombreuses plantes attendent de trouver une place avec impatience.

Du coté du potager, un tunnel abrite, entre autres, deux magnifiques vignes qui donnent en abondance.

Nous avons pu visiter la serre en verre (une ancienne volière) dans laquelle un nombre impressionnant de plantes est stocké (callas, cymbidiums, tibouchinas, boutures de clématites, toutes les graines du jardins... et un énorme strélitzia qui a fait l'admiration et l'envie de tous.

En fin de visite, Fanch de façon très pédagogue, nous a présenté les différentes sortes de multiplications qu'il utilise notamment pour les camélias : greffe, semis, bouturage (dans des pots enterrés contenant 1/3 de tourbe, 1/3 de terre de jardin et 1/3 de terre de Bruyère)...

En toute humilité, Fanch nous a dit que sa sensibilisation à l'horticulture ainsi que les différentes méthodes qu'il utilise pour entretenir et multiplier ses plantes, lui viennent de ses parents. Et force est de constater qu'il a été bon élève ! Sa Maman qui vit à quelques kilomètres prend plaisir à venir de temps en temps visiter le jardin de son fils .

 

Voir les photos de cette visite

Voir plus de photos de camélias sur Gardendreizh

Voir le site Camellias pics

Voir le site de la Société Bretonne du Camellia

Prochaines Activités de Mars sur inscriptions

Samedi 11 mars : Bourse aux plantes du Rond de Jardin à Brest de 14h à 16h

Samedi 18 mars : matin les serres de L'aulne à Châteaulin et l'après midi les pépinières Revois

Plus d'infos sur les visites à venir ici

Ce samedi, 18 adhérents de la Société d'Horticulture du Bas Léon se sont retrouvés pour les visites de deux jardins du Pays Glazik, dans le sud Finistère . 

La matinée était consacrée à la visite de "Un Jardin à Landrévarzec" . 

Situé à 10 minutes de Quimper, ce jardin de 1 Hectare 100 surplombant la vallée du Steïr appartient à Vincent Abolivier et Pascal L'Hermite depuis 2005, notre guide du jour Vincent nous a réservé un accueil des plus chaleureux .

Une multitude de plantes du monde entier composent harmonieusement ce bel endroit, et au fil des saisons, le décor change pour ravir les propriétaires et les visiteurs: Azalées, Rhododendrons, Camélias, Magnolias, superbes conifères, clématites, succulentes, rosiers, heuchères, hellébores, myosotis vivace, fougères, Eucomis, échinacées, dahlias... Longue liste à la Prévert qui ne rendra pas la sensation de bien être que l'on éprouve lors de la visite de ce jardin.  Le site internet du jardin (lien en bas d'article) donne la longue liste des plantes que vous y trouverez, avec un descriptif des plantes sur le blog .

La gloriette vous invite à une pause devant les parterres fleuris. Le bruit de l'eau qui court à travers le jardin, les allées qui serpentent, le potager à l'abri derrière les barrières en bois: autant de bruits, odeurs, couleurs mis en place avec soin et délicatesse .

Le jardin est entretenu "au naturel" : pas de pesticides, désherbage manuel. La diversité des plantes permet à un équilibre de s'installer .

Le jardin se visite de fin avril à fin septembre, les après-midi des samedi et dimanche .

L'an prochain un jardin exotique sera créé sur 500 m2, dans le prolongement du parc actuel .

Merci encore à Vincent pour cette visite de fin d'été, nous reviendrons le visiter très bientôt .

La pause pique-nique s'est déroulée à la chapelle de Quilinen qui date du XVéme siècle toute proche, coupée par un échange de plantes et boutures qui a encore fait des heureux .

Nous nous sommes rendus ensuite à Briec, visiter le jardin  de Marie-Thérèse Bleuzen.

Créé il y a 26 ans, Marie-Thérèse a réunit dans son jardin de 16 000 m² une quantité incroyable d'arbres, arbustes, vivaces. Accompagnée de son compagnon Jean Tassin, c'est sous un crachin bienvenu que nous avons effectué la visite. La SHBL était déjà venue deux fois dans le jardin, en 2007 et en 2015.

Le jardin évolue au fil des saisons, mettant en valeur les écorces, les structures de tronc, les feuillages, les floraisons . C'est un jardin aux couleurs douces, où les plantes sont choisies pour leur intérêt décoratif, botanique, et leur facilité de culture .

Depuis la maison, le regard passe de la rocaille au bassin, des parterres de vivaces à l'escalier bordé de palmiers de Chine - Trachycharpus fortunei, en s'arrêtant sur des Hortensias d'un bleu profond, ou des échinacées et leurs fleurs exubérantes .

Les collections se retrouvent au fil de la visite: plus de 600 variétés de Camélias, 300 rhododendrons, 300 Hydrangeas, 4000 hellébores, de nombreux érables du Japon, une allée de Kalmias semés par Marie-Thérèse, des eucomis, des agapanthes, cardiocrinums, magnolias, crocosmias ('Star of the East' a retenu notre attention), phlox, saxifrages, graminées (superbes Hakonechloa), clématites, helianthus vivaces, myosotis du Caucase... Chacun y trouve son bonheur, son coup de cœur . 

Marie-Thérèse nous donne le noms des plantes, aidée parfois par ses belles étiquettes en terre cuite faites maison . Les conseils sont aussi écoutés attentivement: taille, entretien, petits secrets du jardin. Elle fait partie de diverses associations de passionnés de plantes et adore partager son gout pour les plantes: SBR (Société Bretonne du Rhododrendron), ICS (International Camellia Society), la Société d'Horticulture de Quimper .

Nous avons terminé la visite par une démonstration de marcottage du Camélia faite par Jean : Marcottage aérien, marcottage au sol, et quelques explication de sa méthode de greffage .

Marcotte aérienne: à faire idéalement en avril, quand l'écorce peut se détacher facilement, avant le départ de la végétation. Choisir une branche latérale pour ne pas gâcher l'esthétique de la plante mère. Ne pas choisir de branches horizontales. Enlever délicatement un anneau de 1cm de large environ. Entourer par de la mousse des bois humide, bien tasser. Entourer de plastique opaque (les futures racines n'aiment pas la lumière du jour), nous en haut et en bas, en laissant de la place pour que l'eau de, pluie puissent entrer par le haut et sortir par le bas. En novembre, vérifier la présence de racine. Si elles sont présentes, couper la branche en dessous, et planter la nouvelle plante obtenue en pot. 

Marcotte en sol: utiliser une branche proche du sol. Y faire une entaille sur l'écorce et plaquer cette partie dans un trou de quelques cm de profondeur. Recouvrir de terre, poser une pierre suffisamment lourde par dessus pour ne pas que la branche bouge. Quand les racines seront formées, la pousse de la branche va reprendre, en poussant vers le haut. On peut alors prélever la nouvelle plante et la planter où l'on, souhaite. 

Le greffage : Marie Thérèse et Jean le font sur des plants issus de semis, âgés de 2 ans environ. Pratiquer une greffe simple, comme sur un fruitier . Mettre ensuite à l'étouffée et garder la plante à l'ombre pour éviter les coups de chaleur et le dessèchement .

Nous remercions Vincent, Marie-Thérèse et Jean pour leur accueil, leur disponibilité, leur gentillesse, et prenons déjà rendez-vous pour retourner visiter leurs jardins à d'autres périodes de l'année et découvrir d’autres floraisons .

Les photos du Jardin à Landrévarzec sont ici.

Le site internet du jardin à Landrévarzec est ici (nombreux conseils!)

Les photos du jardin de Marie-Thérèse sont ici.

Vous pouvez aussi les suivre sur leurs pages Facebook.

Prochaine sortie: Samedi 14 septembre, deux sorties: le jardin de 'Bilbo' le matin, puis le jardin d'Yves dans la presqu'île de Crozon. Prévoir son pique nique. Covoiturage à Daoulas, rdv à 9h.

C'est complet et Uniquement pour les inscrits ! Vérifier votre inscription ici.

Rappel: pensez à apporter vos plantes en surplus! Ne jetez pas les chutes de tailles pouvant se bouturer...  La saison du bouturage des vivaces et arbustes a commencé!

Compte rendu de la visite 2015 chez Marie-Thérèse ici